Introduction : Défendre sa propre douleur, une leçon de vie
Apprendre à Défendre Sa Douleur, dans cet article, je veux mettre en lumière l’importance de ne pas se laisser traiter de « douillette ». et de défendre sa propre douleur, comme je l’ai appris par expérience.
Une enfance marquée par l’incompréhension de la douleur
Depuis mon enfance, mon entourage minimise souvent mes douleurs. Ils les perçoivent comme une faiblesse, un excès de sensibilité, voire une comédie. Lors de mon appendicite, j’ai souffert plusieurs jours sans que les médecins me prennent au sérieux. Ensuite, avec les religieuses, des angines mal soignées ont encore aggravé ma santé.. Souvent, on me reprochait d’exagérer, de simuler. Cette incompréhension m’a accompagnée au fil des ans, améliorant un poids émotionnel à la douleur physique, jusqu’à devenir presque une épreuve systématique.
Défendre la douleur de ma fille pour éviter les mêmes erreurs
Plus tard, lorsque ma fille, à l’âge de 7 ans, a commencé à souffrir de maux de ventre, j’ai défendu sa douleur sans hésitation. Ne voulant pas que son malaise soit minimisé comme l’avait été le mien, j’ai insisté auprès des médecins avec détermination. Grâce à cette fermeté, elle a été opérée d’urgence pour une appendicite aiguë.
Une incompréhension persistante face aux douleurs de l’âge adulte
Plus tard, mon mari a réagi de même face à mes crise au niveau de la vésicule biliaires en me traitant de douillette, croyant que je faisais semblant. Pourtant, les douleurs étaient si fortes que je vomissais et souffrais de violents spasmes. Heureusement, ma fille aînée, devenue adulte, a pris l’initiative d’appeler un médecin en urgence. Celui-ci m’a envoyée directement à la clinique pour une ablation de la vésicule biliaire. Malheureusement, des crises de calculs rénaux ont suivi, pendant 10 ans nécessitant trois opérations d’urgence et dix lithotrities, dont la moitié sans anesthésie.
Apprendre à anticiper et à agir seule face aux coliques néphrétiques
Aujourd’hui, face aux crises de coliques néphrétiques, qui surviennent à n’importe quel moment, je suis parée pour agir seule. En effet, la moindre douleur lombaire horrible, semblable à un coup de poignard, est susceptible de déclencher une colique. Aussi, j’ai donc insisté auprès de mon généraliste pour obtenir une ordonnance avec des injections d’Acupan en cas de crise, surtout que je vis à la campagne loin des hôpitaux.
L’humour comme réponse aux préjugés sur la douleur
Mon médecin, au départ, a refusé sous prétexte que les injections faisaient mal et qu’il préférait que je prenne l’Acupan par voie buccale. « Ok, docteur, mais comme la douleur me porte au cœur et que je vomis, je veux des piqûres », lui ai-je répondu en riant, et en ajoutant : « Seriez-vous douillet, Docteur ? »
Conclusion : Défendre sa douleur pour préserver son bien-être
À travers mon histoire, je souhaite encourager chacun à être à l’écoute de ses proches pour éviter de minimiser leur douleur, comme j’ai appris à le faire avec ma fille. En tant que psy-coach, j’ai accompagné de nombreux patients aux urgences, conscient de l’importance de reconnaître la souffrance pour agir à temps. Notre bien-être repose souvent sur cette écoute précieuse.